Implants péniens d’érection (prothèses péniennes)
Traitement chirurgical indiqué qu’en cas d’échec (ou de contre-indication) à des traitements moins invasifs. Nous avons à notre disposition 3 types d’implants péniens : des implants gonflables avec 3 pièces, des implants gonflables 2 pièces et des implants semi-rigides. L’implant gonflable 3 pièces permet le meilleur résultat esthétique : il est constitué de 2 cylindres implantés dans les corps caverneux, d’une pompe placée dans le scrotum, et d’un réservoir à côté de la vessie.
Les implants gonflables deux pièces ne possèdent pas de réservoir indépendant d’où une moins bonne flaccidité lorsque la prothèse est dégonflée. Les implants semi-rigides ne sont pas gonflables et sont constitués de deux cylindres flexibles implantés dans les corps caverneux. Les principales complications après l’intervention sont l’infection, les dysfonctionnements de l’implant (usure, fuite ou mauvais fonctionnement des constituants de la prothèse), ou la migration du matériel. Dans ces trois cas, une reprise chirurgicale au bloc opératoire sera nécessaire.
Redressement du pénis par plicature ou incision
L’objectif de cette intervention est de diminuer l’importance de la courbure du pénis en érection afin de faciliter les rapports sexuels. Cette intervention s’adresse aux hommes souffrant d’une courbure congénitale (depuis la naissance ou révélée à la puberté) ou acquise (apparue secondairement : maladie de Lapeyronie ou après un traumatisme) du pénis en érection.
Rétrécissement ou sténose de l’urètre.
La résection-anastomose d’une sténose de l’urètre consiste à enlever chirurgicalement la partie rétrécie du canal de l’urètre, puis à le remettre en communication en le suturant bout à bout. Une fois la cicatrisation obtenue, cette intervention permet aux urines de s’écouler librement par le canal de l’urètre. Il existe également d’autres techniques qui utilisent des greffons, comme de la muqueuse buccale, pour palierun déficit en tissu sain et réparer dans de meilleures conditions.